Encouragée
par les critiques reçues pour son premier ouvrage, Amandine Fairon publie un
second roman dont le thème en aurait rebuté plus d’un : une histoire d’amour
(presque) impossible dans un milieu psychiatrique.
En
effet, « Tendre démence » nous entraîne dans l’univers tourmenté et
passionnel d’Éloïn. De passage dans un hôpital, celle-ci rencontre un jeune
homme dont la folie ne la laissera pas indifférente. D’autant plus que leur
premier contact se résume à une gifle…
*
— Oooh ! Ça fait une heure que je
t’appelle, là.
Elle tournait en rond, le visage rouge
des larmes qui lui avaient brûlé les joues.
— Tu as facile, toi, tu n’as même pas
besoin d’y croire. Oh, mais réponds-moi, fais-moi un signe, quoi !
Ses yeux fixaient son plafond qui ne
daignait bouger. Le reflet du soleil dans sa minuscule fenêtre l’aveuglait,
mais elle ne baisserait pas son regard.
— Viens ! Viens un peu voir. Descends
de ton lointain balcon, bon sang. Regarde par ici... Tu te prenais pour le plus
grand artiste au monde ?
Elle prit une chaise et grimpa dessus.
Sa rage prit le relais de ses larmes, sa voix nouée vomissait son dégoût envers
ses croyances. Ses bras s’agitaient de plus belle.
— Oooh l’artiste ! Descends de ton
ciel, viens voir ton chef-d’oeuvre. Viens la regarder de plus près, ton oeuvre
! Viens, je te dis ! Regarde à quel point elle arrive à se bousiller, celle que
t’intitulais : l’humanité.
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